dimanche 19 février 2012

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Hello everybody
Ici a Busia l'association commence a etre populaire. Des professeurs tres investis dans notre projet et tres motives. L'attrait pour les livres se fait sentir.Les equipes educatives racontent que grace a nos visites les enfants apprecient la lecture plus qu'avant. Les tables de ping-pong, a raison d'une par ecole se multiplient: on en est a la sixieme.
Par contre olympic games ne veut pas dire grand chose ici aux eleves, dommage alors j'explique, raconte les coureurs kenyans (qui aurait un nom a me donner?), les judokas ou nageuses francaises.Heureusement certains professeurs prennent le relais.
Je progresse en swahili et reconnais que ca m'amuse et me motive en etant seule et sur place. Akuna matata

2 commentaires:

  1. Pourquoi les coureurs kenyans sont les rois du marathon ?

    Les adjectifs dithyrambiques pleuvent à l’endroit des coureurs de fond kenyans. Et pour cause, ils ont remporté la quasi-totalité des marathons en 2011. Il est donc légitime de s’interroger sur les raisons d’une telle suprématie. Eléments de réponse.

    Si la Jamaïque possède actuellement les meilleurs sprinteurs au monde, le Kenya peut se targuer d’avoir les meilleurs coureurs de fond. Et au vue de la saison 2011, il faudrait faire preuve d’un chauvinisme exacerbé pour ne pas dresser le même constat. Que ce soit à Londres, Boston, Paris, Chicago, Berlin, Rotterdam, Daegu (Mondiaux IAAF), Amsterdam ou New York, les marathoniens kenyans ont littéralement « écrasé » la concurrence. Pour preuve : 5 nouveaux records ont été réalisés par les coureurs kenyans.


    Emmanuel Mutai a terminé le marathon de Londres en 2h04’39’’, Moses Mosop a remporté celui de Chicago en 2h05’37’’ et Geoffrey a amélioré le record du prestigieux marathon de New York en franchissant la ligne d’arrivée après 2h05’06’’ de course.

    Si ces records sont à couper le souffle, c’est bien celui que Patrick Makau a réalisé à Berlin qui a marqué les esprits en 2011. Ce Kenyan de 26 ans a réussi l’exploit de détrôner l’Ethiopien Haile Gebreselassie en devenant le nouveau recordman du monde du marathon. Le nouveau temps de référence : 2h03’38’’, soit une moyenne vertigineuse de 20,48 km/h. Ajoutez à cela l’incroyable triplé qu’ont réussi les Kenyanes lors du marathon de Daegu (Mondiaux IAAF), vous obtiendrez le bilan running 2011 du Kenya !

    Pour expliquer cette emprise kenyane sur la course de fond, plusieurs scientifiques (comme le Danois Bengt Saltin) avancent la thèse suivante : les Kenyans auraient des mollets beaucoup plus… fins que les coureurs du reste de la planète. Ils pèseraient, par exemple, 400g de moins que ceux des Danois ! Ce qui rendrait le « ramené » de la jambe arrière plus aisé, d’où une multiplication décuplée de leurs foulées.

    D’autres insistent sur le fait que les coureurs kényans ne boiraient pas - ou prou - pendant un marathon. Ils termineraient donc déshydratés et avec un poids corporel diminué (perte de 2 à 3 kilos). Ce qui peut évidemment s’avérer être un avantage sur une course de fond.

    La troisième thèse avancée se résume en 3 mots : « entraînement en altitude ». Les coureurs kenyans auraient en effet la capacité à consommer de l’oxygène avec un rendement supérieur aux autres athlètes car ils s’entraînent constamment en altitude (1 850m). Qui plus est, les terrains accidentés et les cotes des hauts plateaux de la Vallée du Rift sont parfaitement adaptés à la course à pied de compétition. Bref, il n’y a pas meilleur endroit pour atteindre des sommets. Rien de très rassurant pour les concurrents des kenyans à quelques mois seulement des Jeux de Londres 2012.

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  2. Merci pour ces bonnes nouvelles du front.
    Contente de voir que les choses progressent et donnent envie à tous.
    Des coureurs Kenyans : Samuel Wanjiru, Paul Tergat (plus vieux).
    Plein de bises,
    Audrey

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